Tu étudies en cinéma et tu crois sérieusement que le plan marketing des producteurs français est de n'exporter que ses films les plus nuls? Quel con... Tu n'as pas encore compris que dans le monde du cinéma, autant à Hollywood qu'à Bollywood, en passant pas le Québec et la France, près de 90% des films produits sont de la merde, produits dans le seul but de faire du fric. C'était le cas de Brice de Nice, qui a tenté de capitaliser sur la popularité de Jean Dujardin et des sketches disponibles sur Internet. Bien entendu, ces sketches étaient également populaires au Québec (je me souviens les avoir regardés un bon 5 ans avant que le film ne soit produit), alors, c'est tout à fait normal que ce film nous ait été exporté.
Pour le reste, le Québec est un trop petit marché et il y a trop de préjugés contre les films français pour que la plupart des producteurs français se fassent chier à trouver un distributeur au Québec, au risque de perdre une part des profits déjà acquis en salle en France, pour nous montrer un film qui est déjà rentable pour sa compagnie.
Bref, on va devoir continuer d'endurer les mauvaises doublures de films minables Hollywoodiens, ainsi que les tentatives cinématographiques Québécoises, payées à mêmes nos taxes, car il est impossible de produire un cinéma de qualité dans un marché de 5 millions d'habitants, alors qu'un film de qualité (sauf exceptions) se tourne avec un budget de plus de 5 millions.
Par ailleurs, les "mauvais" films (les vrais) ne sont normalement pas distribués internationalement. Si c'est vrai que les Daltons, en France, et les Dangereux, au Québec, sont de véritable navets, ce sont aussi des films qui capitalisent avant tout sur une popularité existante (du concept dans le cas des Daltons, des acteurs dans le cas des Dangereux), ce qui a permis aux distributeurs d'anticiper de bonnes recettes à l'étranger, comme dans le cas de Brice de Nice.
Et qu'est-ce qu'ils vous enseignent, à l'école?
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